I / B - Quelles sont les mesures prises pour limiter ce trafic

Siège de l'ONU à New York

   1) La réglementation contre le trafic d'armes



   L’ONU a mis en place en 1992 un registre auquel les États doivent déclarer les informations qui concernent les exportations, les importations les armes légères.

   L’ONU a également mis en place un protocole le 31 mais 2001 qui détermine les législations et la réglementation au niveau des licences (numéro inscrit sur chaque arme) mais aussi sur l’exportation d’armes légère. Ainsi chaque transfert d’armes est strictement surveillé par les États participants à ce protocole et ils doivent aussi garder une trace écrite de toutes ces informations pour permettre d’éviter les vols, les détournements, les reproductions ou de prouver qu’une arme respecte les différentes sécurités de fabrication.

Exemple d'un numéro de licence que l'on peut lire sur une arme
   Ils existent beaucoup d’autres traités concernant directement ou indirectement le transfert d’armes .Mais ces lois internationales ne suffisent pas pour stopper les trafics illicites. Elles ne font que s’ajouter aux lois nationales.

   16 États seulement ont adopté une réglementation pour l’enregistrement, l’homologation des courtiers en armes et la répression des transactions illicites. Plusieurs régimes de contrôle des exportations sont en cours pour limiter la prolifération de « technologies à usage militaire ». Ce sont les principaux États producteurs et exportateurs d'armements et de technologies qui sont à l'origine de ces régimes (RMCE). Ils permettent d'une part d'harmoniser leurs politiques d'exportations, et d'autre part, de compenser les lacunes des traités internationaux en la matière.
À l'heure actuelle, il existe cinq RMCE ayant pour objectif la régulation de la prolifération d'armes en tout genre:
  • des armes nucléaires
  • des armes biologiques et chimiques
  • des missiles, drones et technologies liées
  • et des armes conventionnelles et des technologies à double usage


  2) L'opération Fast and Furious aux États-Unis

 



    Le service de la répression des fraudes américain,a trouvé l'idée de laisser passer des armes au Mexique dans le but d'arrêter non pas les acheteur mais les chefs des cartels a qui ces armes sont destinés . 


   Pour ce faire, les États-Unis ont mis en place l'opération Fast and Furious, du nom du film de 2001, est une opération d'infiltration menée entre 2009 et 2010, en Arizona et au Mexique, par le Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (ATF) des États-Unis, qui est le service fédéral des États-Unis chargé de la mise en application de la loi sur les armes, les explosifs, le tabac et l'alcool et de la lutte contre leur trafic. L'opération Fast and Furious visait à capturer les principaux trafiquants d'armes transférant des armes légalement achetées des États-Unis vers le Mexique ou à la frontière ( a El Paso, au Texas, à Nogales et a douglas en Arizona, etc .. ).


   L'ATF ne cherche pas seulement a arrêter les vendeurs d'armes illégaux, elle tente aussi de découvrir les liens qui existent entre ces derniers et les cartels de la drogue Mexicains. 


   Dans le cadre de cette opération, 2500 armes on été achetées sous la supervision de l'ATF et « exportées»au Mexique. Parmi celle-ci, 797 on été récupérées depuis, lors d'intervention policières des deux cotés de la frontière. 1700 autres n'ont toujours pas été retrouvées, ce qui a persuadé un groupe d'agents de l'ATF de dénoncer publiquement les décisions de leurs supérieurs.


   Depuis Octobre 2009, plus de 1500 armes ont été achetées pour plus de 1 million de dollars en espèce dans les magasins d'armes de Phoenix (États-Unis)
Les armes vendues en Arizona on été enregistrées afin de retrouvées les acheteurs si jamais les armes était reconnue sur des scènes de crime . Le problème de cette opération est que beaucoup trop d'armes ont été revendu au Mexique et peut on été retrouvée . Certaine de ces armes on tué des agents de l'ATF . Le président lui même n'était pas au courant d'une telle opération .